AMBIANCE GARAGE N°17

Et pendant ce temps-là, au garage…

En écrivant ces mots, je m’aperçois que je n’ai même pas fais d’ambiance garage de l’année 2023. Donc l’année dernière viens se greffer à mon récit de cette année 2024. 

Le coupé Karmann Ghia de Nico est désormais résidant à plein temps au garage de l’association. Il a encore subi quelques modifications techniques comme le train avant complet qui posait des problèmes à la conduite.

Les finitions comme les baguettes et les joints de vitres prennent un peu plus de temps que prévu. Elles doivent être adaptées à mesure sur chaque portière et ce n’est pas une mince affaire.

Il est vrai aussi que la journée des samedis passe à une vitesse folle et ne permet pas d’avancer aussi vite que voulu.

La 750 Zéphyr de mon bon ami bodybuildé est de retour sur le pont moto. Après avoir adapté un arrière (bras oscillant, roue, transmission, frein et autres détails) de 1200 ZRX, mon pote adepte de la gonflette a donc la lubie d’adapter une fourche inversée sur sa placide pétoire.

Une fourche inversée de sportive implique la modification de tout l’avant de sa bécane. Il faut trouver un avant complet, fourche, T de fourche, roue avant complète avec disques et étriers, garde boue et toutes les bricoles qui s’y rattaches. Le seul moyen de trouver un avant complet c’est de chercher dans les modifications de side-car. Généralement, ces modifications sont faites sur des bécanes neuves ou très récentes.

Après quelques recherches et quelques mois d’attente, on tombe sur une annonce où le gars se sépare de toutes les pièces d’origines suite à la modif en side-car d’un 1300 Hayabusa. Mon camarade, inconditionnel de la musculation, négocie juste les pièces qu’il nous faut pour le projet.

Avec les pièces en main, on se rend mieux compte du boulot à venir. La première grosse intervention, c’est au niveau des T de fourche.

 Le T inférieur d’Hayabusa, qui intègre la colonne de direction, n’est pas de même diamètre ni de même longueur que celle du Zéphyr. D’origine sur la Kawa, l’axe de colonne est soudé sur le T inférieur, le tout en acier. Sur le 1300 GSXR l’axe en alliage est serti sur le T, en alliage également.

Après un rapide brainstorming, on décide de sou traiter l’adaptation de l’axe de colonne du zéphyr sur le T inférieur de L’Hayabusa. Un tourneur fraiseur de la région Parisienne, spécialiste de l’opération, s’occupera de la greffe. C’est plus sécure.

En attendant, je repeins la jante avant, du 1300, en couleur Or (comme beaucoup de nos pétoires), pour suivre avec la jante arrière. Plus qu’a attendre pour la suite des opérations.  

La 650 Dominator est désormais finalisée et prête à prendre la route. (voir le récit comp/let ici). Pour ses premiers tours de roues je mets en évidence un problème de carburation. En effet le moteur sature et ne veux pas prendre tous ces tours. Sur le pont d’atelier, le phénomène n’était pas perceptible.

Sur la route du retour de mon essai, je baptise ma nouvelle pétoire, patatras, tout le monde par terre. Sur un excès d’optimisme, je perds l’avant et endommage les échappements, le support de repose pieds droit et quelques griffes par ci par là. De plus, je me crée quelques pizzas sur la jambe et le pied. J’en prends un coup au moral. Aïe ouille !

J’ai donc encore un peu de taf sur ma Domi.

Les jeunes, de leur côté, se spécialisent dans la réfection de Peugeot 103. La star des mobs des années 70 et 80 occupe tous leurs samedis.

La Ford Mustang du Frangin est empêtrée dans des problèmes d’embrayage. Une incompatibilité d’adaptation entre le volant moteur d’origine et un embrayage tout neuf commence à prendre la tête de mon grand frère. Le problème, c’est qu’il faut déposer et reposer la boîte de vitesse pour s’en rendre compte… Prise de tête je vous dis. La solution, il l’espère, c’est de changer aussi le volant moteur.

J’accueille un futur projet de modification, une Honda CX 500 de 1980. Cette pétoire est déjà partiellement modifiée par son ancien propriétaire. Plus ou moins bien transformée en café racer, j’aimerais la remanier à ma sauce. Un grand guidon et une selle biplace, voilà ce que je veux.

Et toujours, les samedis, on accueille tous les copains et amis pour boire une moussette ou partager un barbecue. C’est l’occasion de découvrir leurs « nouvelles » montures et de parler chiffons ou mécaniques.

Voilà, je passe les détails et les autres occupations, c’est toujours bien animé au garage de l’association. On se retrouve l’année prochaine, en attendant, on se souhaite une bonne nouvelle année ou bon courage ou bonne chance…

 

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