CAFE RACER FESTIVAL

5éme édition – 10 & 11 juin 2017

14 heures passé de quelques minutes, on entre à l’intérieur de l’anneau de vitesse de Montlhéry pour la 5éme édition du cafe racer festival. Le temps de trouver notre emplacement et on peut planter, sur l’herbe, le barnum du Popguns garage. C’est bien la première fois que l’on se retrouve avec les préparateurs et les clubs, non loin de l’entrée, à côté de la piste de flat-track et non pas avec les accessoiristes et les exposants, comme les autres années, beaucoup plus loin, sur le béton; Ce n’est pas pour nous déplaire mais on a un peu peur pour le bizness.

A peine installé, ce vendredi, je fais un premier petit tour d’horizon et je découvre déjà quelques engins préparés, de toutes beautés… le week-end s’annonce palpitant.

Après une petite nuit, la matinée du samedi augure une journée torride, les derniers exposants s’activent à mettre en place leur stand quand, au micro, on annonce déjà les premières démonstrations sur le circuit, c’est parti, ça pétarade de partout et il faut attendre midi, une courte accalmie pour reprendre de plus belle toute l’après-midi. Cafe racers, scramblers, bobbers, flat-trackers, dragsters, motos de course, motos de sprint ou prototypes, tous se sont donné rendez-vous au festival du cafe racer, la grand-messe du genre en France, qui attire également toute l’Europe, préparateurs, constructeurs et concurrents.

Sur l’anneau, au niveau des tribunes, ce sont bien les sprints d’accélération qui attirent le plus de spectateurs, départ au drapeau à damiers, deux côte à côte, le premier qui franchi la ligne, de l’autre côté, a gagné et ainsi de suite jusqu’au dernier (le vainqueur). Plusieurs catégories se disputent la couronne, les « Sultans of Sprint », « Essenza » (challenge allemand), CRFestival vs Glemseck 101 (lute franco-allemande), club Triton et d’autres, plus de cinquante engagés (enragés aussi). Le tracé de flat-track amène lui aussi son lot de spectateurs pour admirer une trentaine de pilotes et leurs machines toutes en glisse. Sur le circuit aussi il y a foule, plus de 280 motos en piste, étalés en catégories et toute la journée, presque non-stop, journée qui se clôture par les concerts donnés tout à côté de la brasserie (normal, pas de rock sans bière). Nous, on est invités à l’anniversaire de Diégo, 10 ans, le fiston de Monsieur « MotoRace Eure » avec Dorian de « Créativ’ garage » et Xavier Parent, le sculpteur rencontré aux Iron Bikers. On salue au passage Alain Rofidal et ses amis en pleine fête d’anniversaire eux aussi… Quelques bières et au dodo. Dodo écourté, réveillés en sursaut par les détonations d’un feu d’artifice sauvage suivi de quelques runs pétaradants, la nuit aussi fut torride !

La journée de dimanche se calque sur celle de la veille mais encore plus chaude, limite caniculaire. Sur le stand, j’ai eu la visite d’Albin Carrière, le journaliste, essayeur et même photographe du magazine « Cafe Racer », il s’intéresse à ma BM, prends quelques photos et quelques notes sur les modifs de la R65, incroyable, non ? Il ne manquerait plus que cela paraisse dans la revue… blague mise à part, cette Bien Molle attire quand même du monde, malgré la multitude d’engins similaires, elle supporte, pour certains, la comparaison et j’ai même eu quelques félicitations… trop fier !

Bilan du week-end : le meilleur festival de l’année, que de belles motos, des prépas de dingue, un temps estival, des gens sympas, des clients contents, des amis venus nous saluer, que dire de plus, ma petite femme et moi sommes heureux mais bien lessivés aussi.

Un grand merci à Esprit racing pour ses belles photos, à découvrir sur son site : photo.esprit-racing.com 

Merci également à Cafe Racer Magazine sans qui, rien de serait possible : cafe-racer.fr

Pour la prochaine expo-vente, on retrouve le circuit Carole pour les Classic Machines, les 24 & 25 juin, on replonge dans l’ambiance de la moto de caractère… on adore ça !

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