YAM 1200 FJ façon TZ = FTZ
ça se termine…
Ça y est, l’idée de la déco se précise, je vais faire des bandes de dessins à intervalles réguliers, de couleurs blanche et rouge bien sûr, directement sur la déco existante. Je ponce légèrement le vernis du réservoir et de la coque arrière, très fin, juste pour « casser » le brillant et commence à dessiner avec des feutres de peintures rouge sur le blanc et inversement.
Bon, sur le papier, j’arrive à me démerder en dessin, par contre sur des pièces en relief, c’est beaucoup moins évident. Le résultat est hésitant, plutôt enfantin, je sais que ça ne plaira pas à tout le monde, mais le principal est que je sois satisfait du rendu final. Et comme disait je ne sais plus quel philosophe « le mieux est l’ennemi du bien » (j’ai cherché c’est Montesquieu) ou « la perfection n’est pas de ce monde » (???) et ça m’arrange bien.
Je redépose le tout, chez le peintre, je laisse passer le week-end et me consacre au nettoyage de ma SF noire (SF pour Seven Fifty ou Super Four, au choix).
A peine le milieu de semaine écoulé que je récupère mes pièces vernies, nickel. J’attends le lendemain pour peindre les arêtes du réservoir et le fond de coque arrière (là où pose la selle) en noir satiné, ça passe assez inaperçu mais ça délimite mieux la silhouette du réservoir et ça noie bien l’ensemble selle et bloc cul sur la coque TZ. Je repose l’ensemble sur la 1200 FJ que j’appelle maintenant FTZ, la déco n’est pas trop visible de loin et en s’approchant, l’œil est irrésistiblement attiré par la multitude de petits dessins. Désormais, on ne remarque presque plus le liseré gris et la sur-épaisseur du rouge sur le blanc, pari gagné, j’adore.
Bon, autant le dire tout de suite, la greffe des commandes Brembo-Ducati n’a pas pris. Enfin n’a pris qu’à 50% puisqu’il y a eu un phénomène de rejet sur le maitre-cylindre d’embrayage. Je m’explique, tout le monde croyait que la FTZ était terminée, mais j’ai toujours un mal fou à débrayer, le rapport engagé reste verrouillé et impossible de retrouver le point mort, sauf en coupant le contact et en actionnant le sélecteur à la main (très fortement). J’ai donc re-purgé le circuit (plusieurs fois même), serré à fond la vis de réglage de poussée du levier d’embrayage, re-démonté le récepteur d’embrayage (plusieurs fois lui aussi), ajouté une, puis deux rondelles derrière le récepteur pour augmenter la poussée mais rien n’y fait, sois j’embraye trop, sois pas assez, je ne m’en sort pas. J’ai même déposé l’embrayage complet, la tige de poussée, la bille, le poussoir, le diaphragme, les disques lisses et garnis, tout est ok et même en super état !!! À force de purger et d’actionner le levier, le joint d’étanchéité du maitre-cylindre Brembo rend l’âme et commence à suinter, damned, foutu !
Je suis un peu paumé et je me décide à chercher un autre maitre-cylindre d’embrayage, un japonais celui-là. Je trouve un Nissin de YAM YZF 750 qui mettra plus d’une semaine pour arriver, Noël-nouvel an, c’est toujours fort chargé. A peine reçu, que je suis déjà au chevet de la FJ 1200 pour lui tenir la main et lui expliquer l’opération à venir…
Je nettoie la pièce d’occase, la démonte entièrement et lubrifie les joints et articulations. A peine purgé, le levier de commande est déjà beaucoup plus ferme que précédemment, la greffe à l’air de prendre immédiatement. Mise en route du moteur et passage des vitesses, Yes, Youhou, ça fonctionne nickel, la boite verrouille et déverrouille ses rapports correctement. Ouf, sauvé.
Que penser de tout ça… mon hypothèse est que le maitre-cylindre de Ducati ST2 actionne un embrayage à sec, donc pas trop prévu pour l’embrayage à bain d’huile du 1200 FJ ou même tout autre pétoire du même type, tout se joue à un pouilléme de millimètre, enfin c’est ce que je pense et cela n’engage que moi. Me voilà donc avec un maitre-cylindre de frein Brembo et un d’embrayage de marque Nissin.
Maintenant terminée la 1200 FJ ou FTZ attends une météo plus clémente pour effectuer un essai grandeur nature (elle n’a sûrement pas envie de salir ses dessous aux premiers tours de roues), ou serait-ce moi qui traine les pieds, serai-je devenu lâche ?
Pour retrouver le début de l’histoire :
YAM 1200 FJ façon TZ = FTZ (épisode 1)
YAM 1200 FJ façon TZ = FTZ (épisode 2)
YAM 1200 FJ façon TZ = FTZ (épisode 3)
Bonjour Jerem S, je n’ai pas réellement de garage, juste un espace dans un hangar en co-location avec les copains. Tu peux voir la FTZ lors des prochains Iron Bikers d’avril et Classic Machines de juin sur le circuit Carole ainsi que sur l’autodrome de Montlhéry pour le Café Racer Festival les 18 et 19 juin. Reste connecté sur la page Facebook pour d’autres rendez-vous. Merci pour le compliment. A bientôt.
Bonjours, incroyable réalisation on reconnais pas le fj . ou est ton garage pour la voir, slt JEREM S
Merci Sergio, attends de juger sur pieds (enfin, sur roues) et j’échange bien volontiers ta tournée de bières Belges contre une visite de l’atelier. Quand tu veux !
Super Ricoo… la déco de la FTZ…J’suis sur le cul !!!
J’espère la voir rapidement mais,…en vrai !!!
J’échange tournée de bières belges contre visite au garage : »je connais tes faiblesses … »
A bientôt.
Sergio