AMBIANCE GARAGE N°12

CONFINEMENT, DECONFINEMENT, RECONFINEMENT


Après s’être un peu lâchés cet été, on reprend un nouveau confinement sur le coin de la tronche. Certes, tout le monde en parlait depuis la rentrée mais ça fait bien chier quand même. Et avec ça c’est donc le retour de l’autorisation de sortie (« ausweis bitte »), la fermeture des commerces « non essentiels » et même un couvre-feu dès 21 heures, entre autre, on aura tout eu cette année.

Ceci dit, tout n’est pas noir dans ce monde de brutes. Heureusement nous avons notre petit hangar, notre garage, notre havre de paix.

Au garage donc, la famille VW s’agrandit avec un autre Karmann Ghia, la nouvelle acquisition de Jean Mich. Il entreprend parallèlement la restauration d’une COX.

Le coupé germanique de Nico est toujours en chantier. Le décapage complet de la carrosserie laisse apparaître d’anciennes réparations plutôt bricolées. La remise en état prendra quelques mois de plus et la facture s’allonge. En plus des panneaux de portes et des coins d’ailes arrières, il lui faut maintenant la face avant, beaucoup trop « mâchouillée » pour être réparée correctement.

Toujours coté auto, mon frère Philippe occupe le pont élévateur avec sa Ford Mustang. L’américaine se fait remplacer le boitier de direction. Ce n’est pas une mince affaire puisque ce boitier est indissociable de la colonne de direction. La pièce fait donc un bon mètre presque cinquante, du volant jusqu’au renvoi d’angle sous le moteur. Bref, on a démonté la moitié de l’auto pour pouvoir extraire cette « putain de bordel de merde » de direction. 

Tant qu’à faire de l’américaine, les deux Chrysler de Jean Marie squattent aussi le pont auto, chacune leur tour, pour leurs petits entretiens annuels.

On change de continent avec la splendide Porsche 356 de Nico, qui elle aussi se laisse entretenir et échange sa ligne d’échappement d’origine pour une version plus sport. C’est toujours un grand plaisir d’admirer cette belle teutonne.

Le samedi c’est souvent le jour des visites, des potes bien sûr, mais aussi d’un voisin ou deux, amateurs d’anciennes (bécanes ou bagnoles). C’est aussi le jour où on fait sauter quelques bouchons, rien de mieux qu’une bonne chopine de bière pour échanger quelques anecdotes, souvenirs et nouveaux projets.

En parlant de voisin, la maison jouxtant le local de l’association a un nouvel occupant. Très sympa au demeurant, ça nous change forcément des fous furieux précédents.

Pour ma part, étant toujours au chômage technique faute de festivals, salons et festivités motardes, je bricole mes pétoires. Après la Zéphyr et la Seven-fifty toujours trop bruyante avec ses 4 pots, je consacre presque tout mon temps à la Domi.

Une nouvelle venue coté pétoires, c’est encore une Honda CB750 Seven-fifty et c’est l’ami Gaëtan qui s’en charge. A peine arrivée et déjà totalement démontée, cadre à nu et moteur décapé. Une modification façon scrambler ne sera pas pour lui déplaire, dans l’esprit tout du moins.  

Après la Bien Molle, c’est enfin au tour de la Yamaha 1200 FTZ de quitter le garage. Sa nouvelle famille d’adoption est de Villeneuve d’Ascq, on se reverra certainement, la bête et moi.

Aller, c’est l’heure du re-confinement, je bâche les motos, nettoie le pont et l’établi, ferme la caisse à outils, coupe les lumières et ferme la porte du garage, retour à la maison jusqu’à nouvel ordre.


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