AMBIANCE GARAGE N°14

On s’est quitté, lors du précédent « ambiance garage » de mars, sur des incertitudes concernant mon activité d’exposant. Cela s’est confirmé puisque je ne suis sorti que 3 fois cette année (pour l’instant). Et à trois reprises, je me suis retrouvé à Chimay en Belgique. Comment ça j’aime « le plat pays », oui c’est vrai, quoiqu’à Chimay le pays n’est absolument pas plat, il est même très vallonné. Il raconte des conneries le grand Jacques !

Tout ça pour dire que ce n’est pas avec si peu d’expo que je vais payer ma retraite.

Pendant ce temps-là, au garage, j’ai finalement monté un filtre à essence sur mon super-seven et ça fonctionne beaucoup mieux. Aucunes saletés visibles dans le carburant et pourtant les gicleurs s’obstruaient sur quelques kilomètres. J’ai la vue qui baisse ou certaines boues sont invisibles. Le principal c’est que ça fonctionne !

Le scoobite en plastoc de mon ami bodybuildé est réparé. J’ai prélevé le starter du carburateur d’occasion trouvé sur le bon coin et miracle, ça fonctionne. Quand ça marche ça se vends foncement mieux, adieu petit scoobite !

Le Zéphyr 750 de Stéphane (l’ami bodybuildé) est toujours en vente. Beaucoup de curieux mais pas d’acheteur ou alors pour « peau de balle ».

Ma « Dominatrice » est toujours en chantier, elle poursuit sa métamorphose tout doucement. Le cadre est peint malgré une chute inopportune lors du séchage (quelques griffes). Le moteur est réinséré dans le cadre, non sans mal (encore quelques griffes). J’ai trouvé une roue avant en 17’’ complète d’occase pour pas cher du tout. Je bloque maintenant sur une roue arrière plus large faute de moyens. Il me manque aussi pas mal d’autres pièces comme les pneus, les guns d’échappements,le kit chaine, le guidon, le phare, le feux, les clignotants et autres babioles. La selle et le réservoir attendront eux aussi.

Le SIMSON Schwalbe de Nico est désormais terminé. Enfin, ce genre d’engin n’est jamais totalement fini, il y a toujours quelque chose à « bricoler ».

Le Karmann Ghia, le deuxième chantier de Nico, n’en finit pas de se refaire une santé. La moindre trace de rouille est traquée, la tôle pourrie est découpée et remplacée par du métal façonné sur mesure par Fredo. Un boulot titanesque forcément très long. Seul la face avant, les panneaux de portes et quelques morceaux sont trouvés en neuf.

La Ford Mustang de mon frangin est de retour à l’atelier, le moteur fume énormément, ça sent l’huile brulée, faut tomber le V8. Démontage et ouverture du moulin sont réalisés sans tarder et le verdict tombe, une réfection totale du moteur est indispensable. Piston, segments, soupapes et réalésage, entre autre, sont à prévoir. Le bloc et les pistons sont rayés et les segments ne sont même pas tiercés. Le pire c’est qu’il a déjà été refait à neuf il y a moins de 20 mille kms, bon c’était il y a 30 ans. Ce boulot avait été confié, à l’époque, à des spécialistes du réalésage et le moulin fut réassemblé par leurs soins. Tout est à refaire !

Coté américaines, j’ai aussi un peu de taf avec les Chrysler et Cadillac de Jean-Marie. Un échappement par ci, vidanges et réglages par-là, on ne s’ennuie jamais avec ces « mamies ».

Les autres chantiers sont en stand-by. Le bandit de JF, le seven-fifty et la 205 GTI de Gaétan, la GEX de Gabin et tous les autres attendent de meilleurs jours. 

L’association des « old wheels » accueille de nouveaux membres. Tout d’abord l’ami Fredo qui était déjà là principalement le samedi et qui rapatrie tout son matos au hangar (ça prend une place dingue). Ensuite les amis Julien et Eddy qui, eux aussi, passaient déjà leurs samedis dans le local de l’assos.

Et pendant ce temps-là, au garage, on a toujours la visite des copains et amis. C’est l’occasion de faire une pause et de disserter autour d’une bonne mousse.

Vivement la reprise d’une vie normale. Le retour des salons, festivals et fêtes motardes sans contraintes sonnera peut être la fin de cette longue pandémie.